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Paristeampunk

Paristeampunk
23 février 2017

La Halle au blé (Bourse du commerce)

La Halle au blé est à l'origine un bâtiment circulaire en pierre bâti entre 1763 et 1767, à l'emplacement de l'Hôtel de Soissons (ou Hôtel de la Reine, dont il ne reste que la colonne de l'Astrologue, dite de Médicis, érigée en 1574 et toujours présente aujourd'hui). Son diamètre total était de 68 m, 25 arcades soutenaient une galerie à l'étage où étaient entreposés les grains.

1812_Halle au blé_voutes

Vue du grenier vouté de l'ancienne Halle au blé, avec un de ses deux escaliers à double révolution
(Jean-Claude Nattes, 1806)

Par manque de place, la cour était également utilisée pour entreposer les grains, et il est vite devenu nécessaire de la couvrir. On construisit alors une coupole en bois, montée en 1783 par Legrand et Molinos. Cette première coupole n'a pas duré longtemps : elle brûla en 1802. En 1807, il est décidé de bâtir une nouvelle structure, cette fois-ci en fer, qui sera édifiée en 1811-1812 par François-Joseph Bélanger et François Brunet. Construite avec des fermes de fer coulé et couverte de lames de cuivre (remplacées par des vitres en 1838), elle est l'une des structures métalliques les plus anciennes de Paris.

1812_Halle au blé

La Halle au blé avec sa nouvelle coupole
(Courvoisier, © National Maritime Museum, Greenwich, London, Herschel Collection)

1853_Halle-au-Ble_Paris-Corn-Exchange-

Plan en coupe de la halle au blé
(J. Bury, 1853)

Cette structure sera ensuite intégrée au projet des grandes Halles centrales de Victor Baltard et Félix Callet (1853), comme on peut le voir sur ce plan. À noter que les pavillons de Baltard ont été construits sur une longue période de temps, et que les deux pavillons jouxtant la halle au blé (à droite sur le plan), les derniers érigés de ce gigantesque chantier au coeur de Paris, datent en fait de 1935.

1863_plan-halle-au-ble_Baltard

Plan de l'intégration de la Halle au blé aux Halles centrales de Baltard, 1863
(Victor Baltard et Félix Callet, "Halles centrales, intégration de la Halle au blé au corps de l’ouest, 1863". Document restauré par Vergue.com)

Ravagée à nouveau par un incendie en 1854, la halle au blé, faute d'activité suffisante, ferme finalement en 1873. Elle est alors partiellement démolie : les arcades extérieures sont rasées, mais les murs intérieurs et la coupole sont conservées (cette dernière étant néanmoins un peu modifiée). C'est Henri Blondel qui se charge de l'édification de ce qui deviendra l'actuelle Bourse du commerce, en 1887-1889.

1887_demolition-halle-au-ble-1887

Démolition de la Halle au blé pour l'édification de la future Bourse du commerce, 1887
(Pierre Emonds, "Démolition de la Halle au blé, vue dans l’axe de l’ancienne rue Babille, 22 août 1887". Photo restaurée par Vergue.com)

La Bourse du commerce, actuellement inusitée, va désormais abriter, pour une concession de 50 ans, la fondation Pinault. Les travaux d'aménagement ont commencé, pour une ouverture prévue fin 2018. Cela permettra notamment de pouvoir profiter de cette vaste coupole métallique pas toute jeune.

2015_Halle au blé_Escape_Flickr

La coupole de la Bourse du commerce aujourd'hui
(photo par Pascal/Escape – Flickr )

Plus d'infos :
» Le site exceptionnel Vergue.com , qui propose des photos d'époque en haute résolution, restaurées et parfois retouchées quand cela est nécessaire, et des commentaires précis et pertinents pour chaque photo, accompagnés de plans, d'indicatons sur la prise de vue, etc. La page d'où sont tirées certaines des photos de cet article : ici .
» Article Wikipedia .
» Article du Monde sur la future implantation de la fondation Pinault à la Bourse du commerce.

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18 janvier 2017

[Royaume-uni] Les ponts métalliques de Robert Stephenson

Robert Stephenson était le fils de George Stephenson, l'homme généralement considéré comme l'inventeur du chemin de fer moderne. Il développa les lignes de chemin de fer anglaises et construisit bon nombre de locomotives pour le monde entier. Il était également l'ingénieur de plusieurs ouvrages d'art pour ses lignes, notamment certains ponts particulièrement audacieux, de structure tubulaire (le tablier est conçu comme un long tube de section rectangulaire, dans lequel passe le trafic).

Le plus connu est le Pont Britannia , sur le détroit de Menai, construit entre 1846 et 1850. Avant sa construction, la plus grande portée pour un pont en fer forgé était de 9,6 mètres (on construisait depuis le début du siècle des ponts en fonte, puis le fer a progressivement remplacé la fonte. On aura l'occasion de parler plus tard du Iron Bridge , le premier pont métallique (en fonte) construit). Stephenson conçoit ici un pont avec deux travées principales longues de 140 mètres et des travées d'accès de 70 mètres, pour une longueur totale de 461 mètres, reposant sur des piles en maçonnerie. Le tablier est constitué de longs tubes de fer de section rectangulaire, chacun d'eux pesant jusqu'à 1 500 tonnes, qui devaient supporter le lourd poids des trains. Ils étaient assemblés à terre, puis acheminés par barges avant d'être élevés à la hauteur désirée.

Il était question de renforcer la structure par une suspension à chaînes (d'où les piles plus hautes que la hauteur du tablier), mais Stephenson a préféré, à raison, suivre les conseils de William Fairbairn, qui estimait que la structure était suffisamment soutenue. D'où cette réalisation simple et plate, sans arc ni suspension, à la durée de vie exemplaire.

Britannia Bridge

Le Pont Britannia dans son état d'origine

Britannia_Bridge_wrought_iron_section

Vue en coupe : on y voit à la fois la structure cellulaire employée pour résister au flambement ainsi que les raidisseurs installés sur les parois verticales. Les parties creuses des poutres métallique étaient renforcées de poutres de bois.

Le pont a brûlé en 1970 (enfin, les poutres en bois qui renforçaient les poutres creuses métalliques) et a été profondément remanié lors de sa reconstruction (ajout d'arcs en acier, tablier à deux niveaux, routier et ferrovière). Sans cet incendie accidentel, le pont serait sans doute encore debout aujourd'hui.

Stephenson construisit dans le même temps le High Level Bridge , à Newcastle-upon-Tyne, entre 1847 et 1849 (terminé avant le Britannia, mais dessiné après). A la fois pont en arc et bow-string, celui-ci n'est pas tubulaire mais présente un tablier à deux niveaux (routier et ferroviaire) reposant sur 5 piles, chacune des 6 travées ayant 38 mètres de portée. Sa longueur totale est de 346 mètres.

High level Bridge

Le High Level Bridge (photo The Happy Pontist)

Newcastle_high_level_bridge_-_geograph

Niveau inférieur suspendu (photo philld / Wikimedia Commons – CC-BY-SA 2.0)

Toujours en même temps, Stephenson construisit le pont ferroviaire de Conwy , en 1849. De structure similaire à celle du Pont Britannia, c'est le dernier pont tubulaire de Stephenson (sans compter les Pont Britannia et Pont Victoria, décrit juste après, qui ont été remaniés) encore debout. Il est d'une seule portée, pour une longueur totale de 141 mètres.

Conwy Railway Bridge

Le pont ferroviaire de Conwy (photo rowanC82 / Flickr)

Enfin, Stephenson construisit plus tard, entre 1854 et 1859, le Pont Victoria , cette fois-ci à Montréal (Québec). Avec une longueur totale de 2890 mètres, c'était le plus long pont ferroviaire au monde. Le pont est profondément remanié en 1897, perdant sa structure tubulaire au profit d'un tablier à poutres en treillis.

Victoria_Bridge

Le Pont Victoria dans son état d'origine (photo McCord Museum)

18 janvier 2017

Les projets de rénovation continuent pour la Tour Eiffel

La Tour Eiffel devrait bientôt subir de nouveaux travaux de rénovation et de réaménagement, à hauteur de 300 millions d'euros d'investissements. Outre les nécessaires travaux d'entretien (peinture et rénovation de l'éclairage scintillant de nuit), il est prévu de réaménager les espaces d'accueil au rez-de-chaussée, pour réduire les files d'attente et améliorer le confort des visiteurs, les ascenseurs, ainsi que le deuxième étage inférieur de la Tour. Pour rappel, le premier étage a déjà été profondément remanié il y a quelques années, remplaçant les installations des années 80 par de nouveaux bâtiments rouges et en verre incurvé (voir cet article et cet article pour le projet, et cet article pour des photos des espaces rénovés).

Je ne sais pas encore ce qu'il sera prévu, mais j'espère que ces travaux seront en conformité avec l'esprit initial du lieu et que les architectes ne prendront pas trop de libertés sur l'architecture originelle, comme cela s'est passé plusieurs fois déjà pour le 1er étage...

» Source : Paris.fr

2 janvier 2017

Tous à la plage ! A la Cité de l'architecture et du patrimoine

Affiche Tous à la plage

J'ai été transporté par cette exposition à la Cité de l'architecture et du patrimoine, qui retrace toute l'histoire des stations balnéaires, depuis les débuts de la baignade à la fin du 18e siècle, jusqu'aux villes flottantes du futur.

On y trouve de nombreux documents d'époque (peintures, photos, prospectus, maquettes...) sur les constructions, parfois gigantesques, parfois invraisemblables, qui ont façonné le littoral ces deux derniers siècles, et en particulier au 19e siècle (ce qui nous intéresse ici). (Désolé pour la piètre qualité de certaines photos, j'ai fait au mieux, mais ça vous incitera au moins à voir les vraies oeuvres exposées !)

1900_Cabine de bain Alphone XIII

Cabine de bains du roi Alphonse XIII, Saint Sébastien, Espagne, vers 1900. Aux tout débuts de la baignade, on se changeait dans des cabines ou roulottes qui s'avançaient jusque dans la mer.

Les stations balnéaires, inspirées du modèle anglais, partent souvent d'un même ensemble de bâtiments caractéristiques : la gare, pour amener les visiteurs (d'abord de riches bourgeois en quête de balnéothérapie, puis de plus en plus de personnes de classe moyenne quand les congés payés sont arrivés et que les transports sont devenus plus abordables), le grand hôtel, le casino et l'établissement de bains (ou la plage aménagée, avec ses cabines). Et les différentes stations ont dû rivaliser d'inventivité pour présenter à leurs voyageurs des établissements toujours plus grands et magnifiques !

1868_premier projet casino de Nice

Premier projet (non réalisé) du casino de la jetée, Nice. Architecte Eugenius Birch, 1868. Le projet finalement réalisé est celui présenté sur l'affiche en tête d'article. Tout un livre lui est d'ailleurs consacré, que vous pouvez retrouver dans la page de références.

1890_Jardin d'hiver casino de Nice

Jardin d'hiver du casino municipal de Nice, vers 1890.

1890_plage et kursaal d'ostende

Plage et kursaal (bâtiment de loisirs) d'Ostende, vers 1890-1900.

1898_Kursaal d'Ostende

Le kursaal d'Ostende, architecte Alban Chambon, 1898-1907 (dessin de 1903).

1898_Kursaal d'Ostende_tour est

Kursaal d'Ostende, la tour est, Alban Chambon,1904.

1898_Kursaal d'Ostende_tour est_detail

Kursaal d'Ostende, la tour est, détail.

1890_Jardin d'hiver de Blackpool

Jardin d'hiver de Blackpool, 1890.

1898_Blackpool

Tour de Blackpool, architectes James Maxwell et Charles Tuke, 1898-1910.

1890_Ascenseurs Monte-Carlo

Ascenseurs extérieurs entre la plage et le casino, Monte-Carlo (Monaco), ingénieur Gustave Eiffel, 1890-1892.

Pour couronner le tout, les pontons ("piers", en anglais) fleurissent le long des plages et des promenades, ouvrages plus ou moins complexes d'architecture métallique et de bois. Au bout de ces piers, un simple point de vue, mais parfois aussi des établissements de bains, des casinos, etc.

1870_Brighton West Pier

Brighton vue de l'extrémité du West Pier, James Webb et George Earl, vers 1870.

1902_Scheveningen

Vue à vol d'oiseau, Scheveningen (Pays-Bas), Andreas Carl Sommer, vers 1902.

1910_Ostie La Neuve

Plan régulateur, Ostie la Neuve (Italie), 1910.

1882_Projet de jetée promenade à Arcachon

Projet (non réalisé) de jetée-promenade à Arcachon. Architecte John Lawson, 1882.

1882_Projet de jetée promenade à Arcachon_detail

Projet de jetée-promenade à Arcachon, détail.

Autour de ce schéma typique se multiplient villas et manoirs. Parfois, ce sont de véritables folies reprenant des styles architecturaux d'inspiration orientale ou montagnarde (chalets), dont beaucoup ont disparu de nos jours, laissant place à des rangées de barres d'immeubles en béton (on voit notamment bien ce contraste entre vieilles villas et immeubles des années 60-70 sur des plages comme Les Sables d'Olonne, la Baule, ou les villes de la Côte d'Azur).

1911_Villa Marquisette_Royan

Villa Marquisette, Royan, architecte Paul Quatravaux, 1911-1913.

1911_Villa Marquisette_Royan_plans

Plans intérieurs de la Villa Marquisette, Royan, architecte Paul Quatravaux, 1911-1913.

Bien entendu, tout le reste de l'exposition, sur la partie du 20e siècle avec les réalisations Arts Déco puis des années 40-50, la démocratisation du béton sur les plages, l'élaboration des marinas et autres villages de vacances, est tout aussi captivante. Si vous n'y êtes pas déjà allé, je vous invite vivement à faire le voyage !

» Tous à la plage ! , Cité de l'architecture et du patrimoine, du 19 octobre 2016 au 12 février 2017.
» Les affiches humoristiques de l'expo (site lareclame.fr)

17 décembre 2016

[Royaume-Uni] Images du jour : galeries de musées

[article édité le 22/12/2016] J'ai trouvé cette photo de Stefanos Chronis dans la sélection 2017 du Sony World Photography Awards . Il s'agit de la Grand Gallery du National Museum of Scotland, à Edimbourg. Construite par Francis Fowke , l'architecte du Royal Albert Hall, en 1866, elle reprend dans les grandes lignes – hauteur, galerie latérales, voûtes – le célèbre Crystal Palace. Elle fait plus de 80 mètres de long, pour 21,5 mètres de hauteur. La scénographie a été complètement repensée en 2011 (plus d'infos avec plans et photos à l'appui sur archdaily.com ).

Grand Gallery du National Museum of Scotland

Grand Gallery, National Museum of Scotland, Edimbourg (1866). Photo © Stefanos Chronis

J'en profite pour présenter quelques autres galeries grandioses de musées anglais : ici le musée de Birmingham (1886) :

Birmingham Museum

Musée de Birmingham (1886). Photo www.artfund.org

Ici une galerie très connue, le Main Hall du National History Museum de Londres (1880), qui contient notamment un squelette complet de diplodocus et plein d'autres fossiles :

National History Museum de Londres

Main Hall, National History Museum, Londres (1880). Photo David Iliff / CC-BY-SA 3.0

Et bien sûr, la galerie de dinosaures du musée de l'université d'Oxford (1885)...

Université d'Oxford

Galerie de dinosaures, musée de l'université d'Oxford (1885). Photo David Iliff / CC-BY-SA 3.0

Chacune a son style (néo-gothique, inspiration orientale, industriel...), mais elles sont toutes exceptionnelles :)

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19 novembre 2016

Ballerina, de jolies images de Paris en 1888

Ballerina_affiche

A en croire l'affiche, ce film en images de synthèse va nous projeter dans le Paris de 1888 , durant les préparatifs de l'Exposition universelle de 1889. Et en dehors du sujet du film ou de son éventuel intérêt, je trouve ça fort sympathique de voir le Palais du Trocadéro ainsi mis en avant, dans une représentation plutôt fidèle, ainsi qu'une Tour Eiffel en construction bourrée de détails.

» Plus d'infos sur le Palais du Trocadéro, édifié pour l'Exposition universelle de 1878 et détruit pour celle de 1937 au profit du Palais de Chaillot.
» La bande annonce de Ballerina , qui nous offre d'autres vues de Paris à cette époque, dont une scène se passant sur la Statue de la Liberté en construction , édifiée une première fois à Paris avant son installation définitive sur Liberty Island. Le film sort le 14 décembre.

12 novembre 2016

Jean Marquis et les halles de Baltard au salon de la photo

Si vous avez la possibilité d'aller au salon de la photo , à la porte de Versailles, il y a plusieurs expos de photo très sympathiques, en particulier une sur Raymond Depardon , et une sur Jean Marquis , photographe de l'agence Magnum initié par Robert Capa, qui a notamment photographié les halles de Paris, avant et pendant sa destruction. Deux magnifiques clichés que vous pouvez retrouver au salon jusqu'au 14 novembre.

Jean Marquis, Les Halles 1967

Jean Marquis, Les Halles, Église Saint Eustache. Paris 1er arr., 1967.

Jean Marquis, Démolition des Halles 1973

Jean Marquis, Les Halles, Démolition des pavillons Baltard. Paris 1er arr., 1973.

Il y a également ce cliché que j'aimerais partager, qui représente une structure métallique plus récente, un peu hors contexte du site, mais que j'affectionne tout particulièrement : le radiotélescope de Nançay , construit en 1960, une installation aux dimensions gigantesques qu'il est possible de visiter (Pôle des étoiles) . N'hésitez pas : c'est une excursion captivante, qui laisse la tête dans les étoiles :) (le planétarium est exceptionnel)

Jean Marquis Nançay

Jean Marquis, Observatoire radiotélescopique, Nançay (Cher), 1960.

Nançay

Le radiotélescope aujourd'hui.

12 novembre 2016

Spectaculaire Second Empire, au musée d'Orsay

Affiche Spectaculaire Second Empire

L'exposition Spectaculaire Second Empire, au musée d'Orsay , apporte un éclairage intéressant sur cette époque pleine de transformations et de grands projets architecturaux. J'aurais aimé un peu plus d'éléments sur les deux Expositions universelles qui ont été organisées par le régime impérial en 1855 et en 1867, qui ont vu la construction du Palais de l'industrie, sur les Champs Elysées, et du Palais Omnibus sur le Champ de Mars ainsi que d'autres structures éphémères participant à une course au gigantisme et au spectaculaire pour illustrer les richesses et les avancées technologiques du Second Empire, mais seules quelques photos sont présentées dans l'expo (dont une présentant une galerie annexe du Palais de l'industrie, que je ne connaissais pas, et qui montre donc un autre point de vue que l'habituelle grande verrière centrale).

Il y a néanmoins plein d'autres choses très sympathiques à voir, dont plusieurs tableaux relatant la construction du canal de Suez, et pour rester dans le sujet de ce site, on pourra également profiter de quelques représentations de l'intérieur du Château de Ferrières , qui a été construit entre 1855 et 1859 pour le compte du baron James de Rothschild par un certain... Joseph Paxton ! Le papa du Crystal Palace (1851), rien que ça. Certes, ce n'est pas une architecture métallique, mais selon la page wiki, l'escalier d'honneur du château serait une réplique de celui du Crystal Palace, ce qui rend déjà la visite du château pertinente.

» Spectaculaire Second Empire , Musée d'Orsay, du 27 septembre 2016 au 15 janvier 2017.

16 octobre 2016

Image du jour : Atelier pour le travail mécanique du bois, Charles Lepage

Charles Lepage, Atelier pour le travail mécanique du bois

Atelier pour le travail mécanique du bois, Charles Lepage, 1865
© Musée des arts et métiers – Cnam

Ce tableau représente une vue des ateliers de Jean-Louis Perin, futur associé du constructeur automobile René Panhard, dans le quartier du Faubourg Saint-Antoine. Vous pouvez retrouver ce tableau au musée des Arts et métiers.

» Plus d'infos : Page Google Arts & Culture

29 septembre 2016

Fun fact : Palais Omnibus VS Apple Campus 2

Petite comparaison amusante. Je me renseignais dernièrement sur l'avancée des travaux des nouveaux locaux d'Apple, le Apple Campus 2, et je suis tombé sur cette petite comparaison :

Comparaison Pentagone Apple Campus 2

(Source : kqed.org)

Cela m'a rappelé ma propre comparaison entre le Pentagone et les palais de quelques expositions universelles. Et celui qui se rapproche le plus par sa forme de l'Apple Campus 2, c'est bien le Palais Omnibus, construit sur le Champ de Mars en 1867.

comparaison taille Omnibus VS Apple Campus 2

Bref, le Palais Omnibus n'a pas à rougir de ses dimensions ! Légèrement plus allongé, plus haut (même s'il n'avait qu'un seul étage, contre 4 pour le Apple Campus 2), et une superficie au sol plus importante (à noter que dans le premier schéma réalisé par QKED, le chiffre de 2 820 000 sqft (262 000 m²) représente en fait la superficie totale des 4 étages visibles (les deux étages de "basement floor", c'est-à-dire les sous-sols, ont une superficie de 2 500 000 sqft, ce qui donne un total de 5 320 000 m², à comparer aux 6 636 360 du Pentagone). La superficie au sol (rayon extérieur de 760 feet – rayon intérieur de 580 feet) est en réalité autour de 70 500 m² (168 000 m² si on compte tout le centre dégagé), les plans fournis par cupertino.org (lien ci-dessous) donnent les valeurs exactes des différentes superficies).

Plus d'infos sur ce site d'exception qu'est l'Apple Campus 2 (avec photos du projet, vidéos d'avancement, etc.) :
» kqed.org (A Visit to Apple’s Secret New Headquarters)
» Macworld (Complete guide to Apple Campus 2)
» Page wiki du Apple Campus 2
» Plans complets fournis par Cupertino.org

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